IEC pour le don bénévole de sang : histoire 1

JE SUIS VEUVE À 31 ANS; MON MARI EST DÉCÉDÉ D’UNE ANÉNIE GRAVE APRÈS NOS 5 ANS DE MARIAGE.

Une inspirée de faits réels.

Les noms ont juste étés modifiés pour raison de confidentialité.

Dominique était un bel homme. Attentionné, affectif, tendre, il était très pieux et craignait Dieu.

Nous nous sommes connus à la faculté lors d’une soirée culturelle où il m’invita à danser.

Je n’ai pas pu résister à son charme, j’ai su tout de suite su que c’était mon homme. Et, depuis ce jour, notre amour est allé grandissant…

Après les études universitaires, Dominique fut embauché dans une grande firme pharmaceutique en qualité de directeur commercial; moi j’étais chargée clientèle dans une banque de la place.

Nous fîmes les mariages coutumier, civil et religieux. Dieu nous fit grâce de deux ravissantes jumelles aujourd’hui âgées de 3ans, Ophélie et Ophélia.

Nous étions heureux. Mon mari me comblait d’amour, de bonheur et de joie. Je faisais aussi au quotidien mes devoirs de bonne épouse pour le rendre heureux. Nos filles grandissaient dans la félicité divine entourées d’attention et de tendresse et d’amour. Tellement nous les aimons, Dominique et moi. Elles sont si merveilleuses….

Malheureusement elles ne verront plus jamais leur papa.

Il est décédé le 15 Février 2018 à 19 heures 35 mn.

Mon mari était drépanocytaire SC. Cela ne constituait aucune entrave à notre union puisque moi j’avais l’hémoglobine normale AA.

Aussi, Dominique faisait très attention à sa santé; il faisait des suivis réguliers au CNHU en hématologie. Ses crises étaient rares. Depuis que je l’ai connu, il n’en a fait que deux qui se sont vite amendées sous traitement….

La troisième crise de Dominique commença avec une légère fièvre et des douleurs thoraciques.

Immédiatement je le conduisis au CNHU où il fut pris en charge en hématologie. Avec tous les bilans et  le traitement instauré, son état  s’améliorait peu à peu. Mais au troisième jour d’hospitalisation, mon mari fit une hémolyse. Il pissait du sang. En un rien de temps il est devenu tout pâle. Il fallait le transfuser en urgence. Son taux d’hémoglobine était à 4g/dL.

J’ai remué ciel et terre. Cependant des quatre poches de sang prescrites, je n’en ai eu qu’une.

Malheureusement, cette seule poche n’a pas pu le sauver. Ses derniers moments étaient si tristes, j’ai assisté impuissante au décès de mon mari.

La pénurie de sang m’a arraché mon épouse, l’unique que j’aime et que j’aimerai toujours.

Dominique, j’aurais vidé tout mon sang pour te sauver si seulement nous étions compatibles je te l’ai dit et tu m’as répondu avec une voix à peine audible: « je le sais chérie; je t’aime ». C’était l’une de tes dernières paroles…

Que Dieu veille sur nos filles désormais orphelines qui ne font que pleurer ce vide que tu as laissé en elles.

Papa, je me battrai toute ma vie pour elles. Oui, je me battrai de toutes mes forces et ce jusqu’à mon dernier soupir afin que nos jumelles réussissent.

Repose en paix mon trésor.

Ta chère épouse Andréa.

 

ONG FAITH

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